Skull and Bones : pourquoi le jeu est-il autant décrié ?

Skull and Bones, le titre ambitieux d’Ubisoft, s’est lancé dans un océan tumultueux de critiques et d’attentes non comblées, malgré des années de développement et une anticipation considérable de la part des fans de jeux de pirates.

En explorant les profondeurs de cette controverse, nous naviguerons à travers les critiques clés qui ont marqué le jeu, ses atouts techniques et ludiques, pour finir sur une note comparative avec d’autres titres du même genre.

Une mer d’attentes non comblées

La principale critique formulée à l’égard de Skull and Bones réside dans son incapacité à offrir une expérience de pirate complète et immersive. Malgré des combats navals solides et un monde ouvert esthétiquement agréable, le jeu peine à captiver l’imaginaire des joueurs sur le long terme.

Les critiques mettent en avant une progression redondante, des interactions prévisibles et un manque général de profondeur narrative et de mystère.

Un océan techniquement impressionnant

D’un point de vue technique, Skull and Bones brille par son utilisation du moteur Anvil d’Ubisoft, offrant des visuels détaillés, de belles représentations de l’océan et des effets de lumière réussis, particulièrement en mode Qualité sur PS5.

Le jeu propose une expérience contemplative malgré quelques chutes de framerate dans des conditions météorologiques extrêmes.

En quête de puissance

Au cœur de l’expérience de Skull and Bones, l’amélioration de votre navire demeure le principal moteur de progression. Cette focalisation sur l’aspect technique et la puissance de feu introduit une dynamique intéressante, bien que cela puisse ne pas compenser les autres lacunes du jeu en termes d’exploration et de diversité des interactions.

À l’abordage des alternatives

Pour les joueurs en quête d’aventures maritimes, il existe des alternatives à Skull and Bones qui pourraient mieux répondre à leurs attentes d’une expérience de pirate complète :

  • Assassin’s Creed IV: Black Flag : Avec ses combats navals acclamés et son monde ouvert riche en exploration et aventures, Black Flag reste une référence dans le genre.
  • Sea of Thieves : Ce jeu mise sur le multijoueur et propose une expérience de piraterie plus centrée sur la coopération, l’exploration et des interactions dynamiques entre joueurs.
  • Atlas : Bien que moins connu, Atlas offre une vaste expérience de piraterie dans un monde persistant massif, avec une grande liberté de navigation, de construction et de conquête.

Navigation incertaine

Les critiques de Skull and Bones soulignent une expérience qui, bien que techniquement impressionnante et disposant de mécaniques de combat naval solides, manque de l’âme et de la profondeur nécessaires pour captiver pleinement les joueurs.

La longévité du jeu et son succès futur dépendront de la capacité d’Ubisoft à enrichir et diversifier l’expérience de jeu au fil du temps, via des DLC et nouvelles expérience multijoueur notamment. La saison 1 ne fait que commencer.

En définitive, Skull and Bones navigue dans des eaux troubles, partageant son équipage entre ceux captivés par sa technicité et ceux déçus par son manque d’aventure et de diversité. L’horizon semble incertain, et seul le temps déterminera si le vent tournera en faveur d’Ubisoft et de son ambition de redéfinir le jeu de piraterie.

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